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Comment réduire l’impact du numérique au travail ?

Comment réduire l'impact du numérique au travail ? Le numérique

Le numérique, c’est le « cloud », la dématérialisation, l’invisible, presque de la magie !

Et pourtant, derrière les coulisses de ce spectacle se cachent d’énormes besoins de matières premières, des infrastructures toujours plus gourmandes, des usines qui tournent à plein régime pour nous garantir toujours plus de : vitesse d’exécution, confort, sécurité, accessibilité…

Enlevons cette cape d’invisibilité et regardons les dessous d’un secteur pas si propre qu’il en a l’air.

Sommaire :

Quel impact a le numérique sur l’environnement ?

Pollution numérique : qu’est-ce qui pollue le plus ?

Comment réduire l’impact numérique au travail ? 15 bonnes pratiques

Quel impact a le numérique sur l’environnement ?

En 2022, le numérique est responsable de 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), dont 2,5% en France, soit 253 kg de CO2 par an et par Français. Et ce n’est pas près de s’arrêter, puisque l’ADEME prévoit un doublement de cette empreinte carbone d’ici à 2025.

En France, 10% de la consommation électrique est liée au numérique. Électricité, qui pour rappel, est produite à 62% grâce à l’énergie nucléaire, 26% d’énergies renouvelables et 12% de gaz naturels (Source RTE octobre 2022).

Pollution numérique : qu’est-ce qui pollue le plus ?

En analysant le cycle de vie (ACV) d’un produit numérique et en prenant en compte le CO2 dépensé à chaque étape, c’est-à-dire :

  • L’extraction des matières premières
  • L’assemblage / fabrication du produit
  • Sa distribution
  • Son utilisation (qui nous paraît invisible)
  • Son recyclage ou non

On se rend compte que l’impact du numérique en France est lié à :

1. L’empreinte carbone des terminaux : smartphones, écrans, ordinateurs, IoT… (79%)

Soit 4/5ᵉ, c’est énorme ! Ce qui est encore plus fou, c’est que 78% sont dus à leur fabrication.

Cela correspond aux étapes d’extraction des matières premières et de fabrication du produit.

Mais pourquoi ?

La phase de fabrication est très énergivore et émettrice de CO2 puisque la plupart des composants numériques sont fabriqués en Chine ou en Corée, dont l’électricité provient principalement du charbon. Leur transport, en avion le plus souvent, vient alourdir le bilan.

Alors que les étapes de distribution ne représentent que 1% et son utilisation par vous et moi, ne représente que 21% grâce à la production d’électricité décarbonée du nucléaire.

Cependant, nous ne sommes pas dupes, l’impact du numérique sur l’environnement ne s’arrête pas à l’empreinte carbone. L’ADEME et l’ARCEP prévoient 12 autres critères pour mesurer efficacement cet impact, dont l’épuisement des ressources abiotiques – (fossiles, minérales & métaux), l’acidification, l’éco-toxicité, empreinte carbone, radiations ionisantes, émissions de particules fines etc. Mais quoi qu’il en soit, les terminaux représentent toujours entre 65 % et 90% de l’empreinte carbone du numérique.

Parmi les terminaux qui ont le plus d’impact sur l’environnement, on retrouve :

  • Les TV (11 à 30%)
  • Les ordinateurs de bureau (8,8 à 15%)
  • Les ordinateurs portables (4 à 15,5%)
  • Les smartphones (0,5 à 15,4%)
  • Les tablettes (0,6 et 6,8%)

Bon à savoir : La production d’un appareil électronique type smartphone, box internet, ordinateur portable… nécessite 50 à 350 fois leur poids en matières. La fabrication d’un ordinateur de 2 kg nécessite 600 kg de matières premières et génère 103 kg de CO2 sur les 156 kg émis sur l’ensemble de son cycle de vie.

Si vous voulez creuser le sujet, voici l’étude complète.

2. L’empreinte carbone des data centers (16%)

La data n’est malheureusement pas invisible, cachée, entre deux nuages dans le « cloud ». Au nombre de 4 500, répartis dans 122 pays, ces gigantesques structures sont ****composées de centaines de serveurs et servent à stocker, traiter et héberger de grandes quantités de données : mails, documents, photos… jusque-là, pas de problème.

Sauf que ces mastodontes consomment énormément d’électricité pour fonctionner 7/7, 24h/24 et ont besoin de systèmes de refroidissement pour ne pas surchauffer. Ils consomment de 2% de l’électricité mondiale, atteignant le même niveau que le transport aérien.

En France, les data centers représentent 16% de l’empreinte carbone du numérique.

3. L’empreinte carbone des réseaux et internet sur l’environnement (5%)

Avec :

  • 1,1 milliard d’équipements réseaux (routeurs, box, ADSL…)
  • 10 à 12 milliards de mails échangés dans le monde en 1 heure (1 mail sans PJ = 4g CO2, avec PJ = 35g CO2)
  • 6,9 milliards de requêtes Google par jour (1 requête = 6,65 g CO2)
  • 850 millions de tweets par jour (1 tweet = 0,02 g CO2)

Pas étonnant que l’empreinte carbone soit, là aussi, désastreuse.

Faites un tour sur https://www.submarinecablemap.com pour vous rendre compte de l’étendue des câbles qui connectent notre planète.

Comment réduire l’impact numérique au travail ? 15 bonnes pratiques

Maintenant que nous avons compris l’importance de réduire l’impact du numérique au quotidien et les barrières auxquelles nous faisons face, commençons par la mise en place de petites actions faciles à adopter dans nos vies professionnelles et qui diminuent notre empreinte carbone au quotidien.

1. Limitez les visioconférences

En moyenne, une minute de visioconférence en audio consomme 39% moins d’énergie qu’avec les caméras activées (Greenspector), vous aurez enfin une bonne excuse de ne pas vous montrer face caméra !

Choisissez un outil de réunion virtuelle qui dégage un minimum de CO2 par minute, comme Teams, Zoho ou Whereby.

Déposez les documents pour la réunion dans un drive partagé plutôt que de l’envoyer par mail à 5 collègues (1 mail avec PJ = 35g CO2), ça lui évitera de parcourir 15 000km en moyenne à travers les serveurs du monde entier avant d’être livré sur la messagerie du destinataire.

2. Ajoutez les sites fréquemment utilisés en favoris

Une requête web = 6,65 g CO2.

Selon la requête formulée, le temps de recherche passé à chercher le site, consulter plusieurs pages avant de retrouver le bon… vous diviserez les émissions de gaz dues aux activités numériques en allant directement au site souhaité.

3. Fermez les onglets de pages web lorsque vous avez fini vos recherches

Certains sites et navigateurs réactualisent les pages restées ouvertes, ce qui consomme en moyenne 1,76 gramme de CO2 par page, pour rien.

4. Réduisez l’impact numérique des mails envoyés

  • Compressez la taille des pièces jointes ou envoyez directement un lien pour télécharger les pièces jointes. Ex. : Wetransfer
  • Ne mettez pas toute l’entreprise en copie (cc) ou copie cachée (cci) alors que vous n’êtes que 3 concernés, car multiplier par 10 le nombre de destinataires d’un mail, c’est multiplier par 4 son impact environnemental ;
  • Créez une signature sans image ni logo pour les échanges internes
  • Utiliser une messagerie instantanée (Slack, Teams, Discord) pour échanger avec un.e collègue plutôt que de lui envoyer un mail.

5. Réduisez l’impact numérique sur les mails reçus

Désabonnez-vous des newsletters que vous ne lisez pas, supprimez les spams, videz la corbeille… Les mails stockés dans la messagerie et dans la poubelle font chauffer les data centers ! C’est vraiment du gâchis d’énergie de les garder en mémoire.

6. Limitez les émissions de gaz liées au Cloud

Le « Cloud » paraît léger, infini, loin des yeux donc loin du cœur… mais de grandes quantités de données y sont stockées et entraînent une surconsommation d’énergie des data center.

Si ce n’est pas vital pour votre métier, stockez le maximum de données localement sur votre ordinateur ou disque dur externe. Placez le strict nécessaire sur le Cloud.

7. Modérer le streaming vidéo

Les vidéos en ligne représentent 60 % du flux mondial de données et sont responsables de près de 1 % des émissions mondiales de CO2 !

Vous pouvez limiter les GES en :

  • désactivant par exemple la lecture automatique ;
  • téléchargeant la vidéo pour plus tard ;
  • choisissant une résolution de vidéo réduite (vous voyez une différence entre la qualité de vidéo 1440p et la 4k ?!)
  • écoutant simplement l’audio de vos clips préférés

8. Utiliser le Wifi plutôt que la 4G sur les téléphones portables

Pour une utilisation de bande passante identique, la 4G consomme 23 fois plus d’énergie qu’en Wi-Fi (Green-it.fr). Préférez donc le Wifi quand vous travaillez à la maison ou le réseau filaire. La batterie de votre smartphone s’en portera d’autant mieux !

9. Évitez les transferts et autres mises à jour automatiques de données

Quelques gestes simples suffisent :

  • désactivez les transferts automatiques vers les “cloud” depuis les paramètres de votre ordinateur / téléphone ;
  • choisissez les téléchargements et les mises à jour automatiques des applications mobiles lorsque vous êtes en Wifi ;

10. Préférez le re-conditionné au neuf !

Vous l’avez bien vu, c’est la fabrication des terminaux qui émet le plus de GES, pour éviter de créer une nouvelle production :

  • S’il fonctionne encore, donnez ou vendez votre téléphone, ordinateur, tv… quelqu’un d’autre profitera de l’objet déjà existant sans réactiver le processus de fabrication.
  • S’il est hors-service, il peut encore servir : vendez-le à bas prix, faites-le réparer (garantie, tutoriels en ligne, réparateur indépendant…), confiez-le à une entreprise de l’économie circulaire, apportez-le en déchèterie à l’endroit dédié ou envoyez-le gratuitement au reconditionnement ou recyclage sur jedonnemontelephone.fr

11. Entretenez votre matériel

Il vaut mieux prévenir que guérir ! Une panne interne peut tout autant endommager vos appareils numériques et vous exposer à un changement de matériel.

Pour éviter de le changer vos appareils numériques au bout de 3 mois et de relancer un cycle de production :

  • Évitez les surchauffes (exposition au soleil, à côté d’un micro-ondes, four, mauvaise aération…)
  • Protégez les systèmes grâce à un antivirus, faites des vérifications grâce à des sites comme urlvoid.
  • Supprimez l’historique, les cookies, les téléchargements pour gagner de la place
  • Nettoyez votre ordinateur grâce à une bombe à air sec pour dégager la poussière et les saletés accumulées dans le ventilateur et/ou dans les touches.
  • Coques, protections, housse… investissez pour éviter les chocs !

12. Ce n’est pas Versailles ici… débranchez !

Les appareils en veille représentent 10% de la facture annuelle d’énergie d’un foyer, c’est énorme ! Pour éviter cela :

  • Éteignez votre ordinateur si vous pensez vous absenter plus d’une heure (vous pouvez programmer l’extinction au bout d’un certain temps de veille) et en fin de journée après son utilisation.
  • Couper votre box internet si vous ne l’utilisez plus et avant d’aller vous coucher (c’est aussi valable pour le boîtier TV et la télévision), car “la consommation totale d’une box se situe entre 150 et 300 kWh/an : c’est autant qu’un réfrigérateur ! Allumée 24h/24 avec son boîtier TV, cette consommation électrique équivaut à celle de 7 ordinateurs portables 15 pouces utilisés 8h par jour sur une année ! » (Source Ademe 2022)

13. Choisir un data center français qui utilise des énergies renouvelables

En plus de bénéficier d’une politique de confidentialité solide et d’un local a priori sécurisé (cf. accident OVH), choisir un data center “made in France”, c’est s’assurer de ne pas alimenter ses datas avec des énergies fossiles. Vous pouvez opter pour une entreprise qui n’utilise pas d’énergie nucléaire, mais des énergies renouvelables.

14. Choisir un moteur de recherche plus responsable

Le moteur de recherche a aussi son rôle à jouer, surtout si vous faites beaucoup de requêtes.

Grâce à vos recherches, les moteurs comme Lilo ou Ecosia vous permettent de générer de la monnaie virtuelle que vous pourrez réinvestir dans des associations ou des projets en faveur de l’environnement. C’est un moyen de compenser vos émissions de gaz à effet de serre.

15. Bonus : Faites du télétravail

Même s’il n’est pas neutre en émission de GES, au-delà de l’équilibre professionnel/personnel et des économies d’argent qu’il permet, le télétravail reste une solution numérique avantageuse par rapport au présentiel puisqu’il permet de diminuer d’environ 30 % les impacts environnementaux associés aux trajets domicile-travail (0,259 kg de CO2 par km en voiture, 0,0743 kg C02 par km en bus).

Les transports ne seraient pas les seuls impactés puisque la consommation énergétique du lieu de travail : électricité, chauffage, appareils numériques… diminuerait radicalement avec le télétravail.

 

Sources :

https://librairie.ademe.fr/cadic/6555/guide-en-route-vers-sobriete-numerique.pdf

https://librairie.ademe.fr/consommer-autrement/5226-evaluation-de-l-impact-environnemental-du-numerique-en-france-et-analyse-prospective.html

https://www.arcep.fr/uploads/tx_gspublication/etude-numerique-environnement-ademe-arcep-note-synthese_janv2022.pdf

http://multimedia.ademe.fr/infographies/infographie-poids-carbone/

https://www.rte-france.com/eco2mix

https://management-rse.com/le-travail-hybride-solution-mutuellement-gagnante/

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